Budget 2026 : Marine Le Pen critique un projet jugé « terriblement mauvais » et appelle à la dissolution de l’Assemblée
Budget 2026 dénoncé par Marine Le Pen
Le projet budgétaire pour 2026, dévoilé mardi, est jugé « terriblement mauvais » par Marine Le Pen, qui affirme viser la censure du gouvernement de Sébastien Lecornu et estime qu’il manquerait « une poignée de voix » pour l’adopter.
À l’Assemblée nationale, la cheffe du groupe Rassemblement national déclare qu’il n’y a « strictement rien à attendre de ce gouvernement » et critique le budget, évoquant une hausse des dépenses de l’État « au bas mot de 25 milliards d’euros » et la présence de « nouvelles créations de taxes ».
Elle souligne l’absence de mesures sur les retraites, estimant que le texte n’inclut pas la suspension de la réforme portée par les socialistes, selon ses propos devant les députés RN et UDR réunis en intergroupe.
Contexte politique et dissolution
Elle affirme que le PS est « en train de se faire méchamment balader » et déplore ce qu’elle voit comme une manipulation destinée à éviter la censure, affirmant que des responsables socialistes auraient « topé » avec M. Lecornu et/ou M. Macron pour justifier de ne pas censurer.
Selon elle, tout cela viserait à empêcher de nouvelles élections et à freiner l’alternance, que selon elle incarne l’extrême droite.
Elle réaffirme son objectif de dissolution de l’Assemblée nationale et annonce que le RN « censurera désormais l’intégralité des gouvernements présentés par Emmanuel Macron ».
Jordan Bardella a ensuite averti que la dissolution pourrait intervenir « dans quelques jours, dans quelques heures », ajoutant que si des élections ont lieu, le RN entend les gagner.
Le président du RN présente son parti comme une « force de rassemblement de tous les patriotes », et indique pouvoir accueillir des personnalités d’autres partis, à l’exception de Bruno Retailleau pour qui l’alliance est jugée impossible, selon lui.
Il a également rappelé que le RN reste prêt à intégrer des personnes d’autres partis, tout en critiquant les propos sur le bilan de l’ancien ministre de l’Intérieur.
