CHUV réorganise l’oncologie : postes internes identifiés et possibilités de mobilité vers l’UNIL

CHUV réorganise l’oncologie : postes internes identifiés et possibilités de mobilité vers l’UNIL

Contexte et portée de la réorganisation

Des postes à l’interne du CHUV ont déjà été identifiés et pourraient être proposés aux personnes concernées. Certains profils pourraient également intéresser et rebondir au sein de l’Université de Lausanne (UNIL), selon Claire Charmet, directrice du CHUV, contactée par Keystone-ATS.

Il n’est pas encore possible de déterminer si des collaborateurs devront être licenciés, ni combien. Ces éléments seront précisés à l’issue de la période de négociations.

Selon le Conseil d’État vaudois, un plan social pourrait, selon le résultat des négociations, comprendre « un dispositif d’accompagnement personnalisé, des mesures de mobilité, de formation et de reconversion ». Il indique avoir « validé » les changements proposés par le CHUV.

Plan social et accompagnement

Le dispositif envisagé s’inscrit dans le cadre d’un éventuel plan social, dont les contours dépendront des négociations entre le CHUV et les partenaires sociaux. Le gouvernement vaudois précise avoir validé les changements proposés.

Évolutions et justification de la réorganisation de l’oncologie

Pour justifier cette réorganisation, l’hôpital vaudois souligne que l’oncologie est actuellement au centre de multiples évolutions, entre des progrès scientifiques qui s’accélèrent, des coûts de développement qui augmentent et une gestion rigoureuse des ressources publiques. Un bilan, mené par les partenaires académiques et institutionnels, a mis en évidence « la nécessité de recentrer les moyens disponibles sur les recherches offrant les meilleures perspectives cliniques ».

Claire Charmet évoque aussi la réévaluation de certains projets de recherche à long terme et souligne que le CHUV souhaite davantage axer ses ressources sur la recherche clinique, plutôt que sur la recherche fondamentale.