Élections présidentielles au Chili : montée de l’extrême droite et enjeux sécuritaires

Élections présidentielles au Chili : montée de l’extrême droite et enjeux sécuritaires

Contexte et enjeux du scrutin présidentiel

Les premiers résultats devraient être connus environ deux heures après la fermeture des bureaux de vote, fixée à 16h, soit 20h en Suisse. Pour la première fois depuis la fin de la dictature d’Augusto Pinochet en 1990, la perspective d’un retour de la droite radicale au pouvoir est évoquée.

Profil des candidats et dynamique électorale

Jeannette Jara, issue de la coalition de centre gauche au pouvoir, arrive en tête des sondages, devant José Antonio Kast, candidat d’extrême droite. Toutefois, les projections indiquent qu’elle pourrait être battue au second tour par un candidat de droite ou d’extrême droite, en raison du report des voix.

LE ‘MILEI ARGENTIN’ EN EMBUSCADE

Johannes Kaiser, affilié au Parti national libertarien, est souvent présenté comme la version chilienne de Javier Milei et voit ses intentions de vote progresser dans les sondages.

Le président en exercice Gabriel Boric n’avait pas le droit de se représenter.

Sécurité et économie du pays

Bien que le Chili demeure l’un des pays les plus sûrs du continent et soit riche en cuivre et en lithium, la criminalité est en hausse. Le taux d’homicides est passé de 2,5 à 6 pour 100 000 habitants en dix ans et les enlèvements ont atteint 868 cas l’an dernier, soit une hausse de 76 % par rapport à 2021, selon les autorités.