Flottille pour Gaza : un enseignant vaudois entame une grève de la faim dans une prison israélienne
Contexte et cadre de la flottille pour Gaza
Un enseignant lausannois de 36 ans, Timothée Crettenand, a entamé une grève de la faim dans la prison de Ketziot, en Israël, selon le SonntagsBlick publié dimanche.
Il faisait partie d’une flottille internationale pour Gaza regroupant environ 40 bateaux transportant de l’aide humanitaire et bloquée jeudi par la marine israélienne.
Crettenand a été arrêté avec des centaines d’autres militants, dont 19 Suisses, et détenu dans la plus grande installation carcérale du pays, dont les conditions de détention ont été fréquemment dénoncées comme inhumaines.
Voix associatives et version des faits
Selon Waves of Freedom, qui a organisé la délégation helvétique, Crettenand recourt à une forme de protestation non violente contre une arrestation décrite comme illégale et arbitraire. L’organisation affirme que les activistes ont été « enlevés » en eaux internationales, tandis qu’Israël parle de provocation et rappelle le blocus maritime en vigueur depuis 2007.
Évolutions et suites juridiques
Samedi, 137 militants, dont neuf Suisses, ont été expulsés vers Istanbul après avoir signé un document reconnaissant leur entrée illégale en Israël. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a confirmé le rapatriement des neuf activistes, précisant qu’ils ont été accueillis à l’aéroport par le consulat général de Suisse ; tous étaient en bonne santé selon Berne.
Dix autres Suisses, dont Timothée Crettenand, ont refusé de signer et restent emprisonnés en Israël.
Accès consulaire et réactions suisses
Selon le SonntagsBlick, une équipe de l’ambassade suisse à Tel-Aviv s’est rendue à Ketziot, mais la visite a été interrompue par les autorités israéliennes en raison de divers incidents. Le DFAE a protesté officiellement, déplorant l’impossibilité de rencontrer les détenus dans le cadre de la protection consulaire. La Suisse exige désormais un accès rapide et sans entrave à ses ressortissants.
