Or et argent en Suisse : les métaux précieux gagnent du terrain selon une étude Uni Saint-Gall/philoro

Or et argent en Suisse : les métaux précieux gagnent du terrain selon une étude Uni Saint-Gall/philoro

Les métaux précieux connaissent une envolée en Suisse

Les métaux précieux affichent une cote exceptionnelle en Suisse, selon une étude réalisée par l’Université de Saint-Gall et le négociant philoro. Pour 71% des Suisses, l’or ou l’argent représente désormais un investissement prudent, contre 65% en 2024. Cette enquête en est à sa 5ᵉ édition et a interrogé plus de 3 000 personnes sur l’ensemble du territoire.

Des chiffres qui traduisent un nouvel engouement pour l’argent

Le document souligne notamment un regain d’intérêt pour l’argent, en particulier au sein de la classe moyenne, appuyé par un prix qui atteint de nouveaux sommets. L’once, soit 31,1 grammes, frôle aujourd’hui les 40 francs, contre moins de 30 francs il y a un an. En conséquence, 5,6% des Suisses indiqueraient investir dans « l’or du petit peuple » s’ils disposaient de ressources suffisantes, contre 4,6% en 2024.

Des chiffres de détention et une perception de valeur contrastée

Concrètement, les habitants détiennent en moyenne 377 g d’argent par personne, soit environ 1 048 tonnes à l’échelle nationale, pour une valeur estimée à 1,38 milliard de francs. L’étude pointe toutefois une surestimation de la part de certains détenteurs qui ne disposent que de petites quantités : en moyenne, ces 377 g seraient estimés à 911 francs, alors que leur valeur réelle avoisine 407 francs.

Or sous-évalué, argent surévalué selon la perception des détenteurs

À l’inverse, l’or demeure populaire et affiche des cours en hausse depuis l’été dernier, mais il serait sous-évalué dans l’estimation moyenne des Suisses. En moyenne, une possession de 115 g d’or par personne est valorisée à 6 196 francs alors que sa valeur réelle serait de 10 721 francs.

Positionnement des métaux précieux en 2025 et modes de stockage

En 2025, les métaux précieux se placent à nouveau au troisième rang des placements préférés des Suisses, derrière l’immobilier et l’épargne, soutenus par les incertitudes économiques et l’inflation. Près d’un quart des détenteurs conserveraient toutefois leur patrimoine sans protection, et seulement 6,2% utilisent un coffre-fort pour sécuriser leurs avoirs.