Otages israéliens libérés par le Hamas : premiers retours sur la captivité et l’état de santé

Otages israéliens libérés par le Hamas : premiers retours sur la captivité et l’état de santé

À la sortie d’un hôpital israélien, Gal Gilboa Dallal évoque pour la première fois les retrouvailles avec son frère, libéré après deux années de captivité et désormais affaibli.

« Je n’ai pas les mots pour décrire ce que nous avons traversé. Nous attendions depuis si longtemps… Deux ans que nous nous battions pour lui », a-t-il confié dans La Matinale de la RTS, vendredi.

Le frère de Gal Gilboa Dallal a été détenu par le Hamas pendant deux ans; son état physique demeure fragile. « Le Hamas a affamé les otages dans le but d’en faire des vitrines de la faim. Ils ont un très long chemin à parcourir, physiquement et mentalement », ajoute-t-il.

Récits des détentions et témoignages familiaux

État de santé et retours après libération

Dans la presse israélienne, les témoignages des proches se multiplient et se révèlent souvent bouleversants. La mère de Rom Braslavski affirme que son fils a été fouetté et battu « avec des objets que je ne mentionnerai même pas ».

Le père d’Avinatan Or, interrogé par la radio publique israélienne, décrit une captivité marquée par une solitude totale : « Il était enfermé dans une cage d’environ 1,80 mètre de haut, dont la longueur équivalait à celle d’un matelas. Il est resté menotté pendant plus d’un an », témoigne Yaron Or.

Plusieurs familles évoquent des détentions dans les tunnels de Gaza, sans accès à la lumière du jour, isolés du monde extérieur et parfois menottés dans des cages pendant des mois. Ces récits décrivent une vie souterraine marquée par la faim, la peur et une perte de repères temporels.

Pour l’heure, aucun des ex-otages n’a encore témoigné publiquement dans les médias. Il faut probablement attendre plusieurs semaines avant de les entendre s’exprimer publiquement.

Reportage radio : Sharon Aronowicz

Adaptation web : ther