Splinter Cell: Deathwatch sur Netflix — une relance animée de la franchise Tom Clancy
Splinter Cell: Deathwatch sur Netflix, une relance animée de la franchise Tom Clancy
Un antagoniste dangereux, dont les projets funestes gangrènent Xanadu, une entreprise de biotechnologie, met en péril l’équilibre du secteur. Pour contrer cette menace, l’agente McKenna d’Echelon 4 doit faire appel à l’agent retraité Sam Fisher afin d’éviter un chaos à l’échelle mondiale.
Relancé dans l’action, Fisher accompagne McKenna et intègre une nouvelle équipe, confronté à des démons passés et à des technologies qui dépassent son expérience.
Esthétique sombre et immersion au cœur de l’action
Dès les premières images, Splinter Cell: Deathwatch confirme ses promesses par une animation de haute qualité, digne du grand écran. Elle rend hommage à Tom Clancy’s Splinter Cell et s’éloigne du fiasque d’un projet ciné avorté par Ubisoft en 2005, resté dans les fantasmes.
Visuellement, l’usage du clair-obscur distingue l’action: dans l’ombre, les espions évoluent invisibles; à la lumière, l’action s’accélère. Le vert, rappel des lunettes de vision nocturne de Sam Fisher, domine la palette et accentue la tension de l’intrigue, majoritairement centrée sur l’infiltration.
Mise en scène et rythme
La réalisation privilégie des plans larges lors des fusillades et des courses-poursuites, alternant avec des gros plans sur des détails lors des filatures. Cette approche raconte davantage par l’image et le geste que par de longues tirades.
Le style rappelle les codes des thrillers d’espionnage, et la série offre des réminiscences des genres Bond et Bourne autour de Fisher, tout en maintenant une dynamique centrée sur l’infiltration et la précision.
Ambition narrative et violence à l’écran
Les combats au corps à corps apparaissent plus violents que dans le jeu, reflétant l’adoption d’un ton plus brutal. Le scénario est signé Derek Kolstad, connu pour les scripts de John Wick, où l’action est calibrée pour soutenir l’intrigue et les enjeux.
Structure des épisodes et perception critique
Les huit épisodes, relativement courts, se regardent d’une traite. Malgré des personnages largement archétypaux et une intrigue techno-thriller récurrente, la série réutilise les ressorts classiques du thriller d’espionnage et propose une dynamique où les ennemis ne cessent d’évoluer dans un contexte géopolitique tendu.
Critique: 4 sur 5 selon Philippe Congiusti (SF). Disponible sur Netflix depuis le 14 octobre 2025.
Le magazine Vertigo propose un débat sur Splinter Cell: Deathwatch et son approche narrative dans le cadre de l’offre Netflix, soulignant les choix esthétiques et le traitement du matériel original.