Suisse : l’importation de poupées à caractère pédopornographique n’est pas nécessairement illégale

Suisse : l’importation de poupées à caractère pédopornographique n’est pas nécessairement illégale

Contexte et cadre en Suisse

Une recherche en ligne révèle que la poupée incriminée, vendue sur Shein, était accessible depuis la Suisse. D’autres poupées sexuelles proposées sur ces plateformes paraissent représenter des mineures.

Contrôle et supervision

Selon les informations disponibles, ni le Bureau fédéral de la consommation (BFC), ni le Secrétariat d’État à l’économie (SECO), ni l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) ne se disent responsables de ce phénomène.

Il semble donc qu’il n’existe pas de contrôle en amont sur ce type de produit en Suisse.

Fedpol précise que l’importation d’une poupée à caractère pédopornographique ne constitue pas, à elle seule, une infraction pénale.

Selon Fedpol, les ministères publics cantonaux pourraient uniquement poursuivre l’usage et la diffusion d’images liées à ce type d’objet.

Régulation et perspectives

La fondatrice de la Marche Blanche, Christine Bussat, déplore le manque de moyens pour lutter contre la vente de ce type de produits sur les grandes plateformes en ligne.

Cette affaire souligne la nécessité de réguler davantage les places de marché en ligne, et pas seulement les plateformes de communication, estiment Sophie Michaud Gigon, secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs (FRC).

Points de vue internationaux

En France, la réponse paraît différente: un homme a été interpellé cette semaine après avoir commandé la poupée décriée sur une marketplace spécialisée.

Voir aussi : l’interview de Philippe Jaffé, psychologue, sur la légalité des poupées pédopornographiques.