Week-end entre ennemis : wokistes et conservateurs réunis dans un écoquartier genevois
Contexte et cadre du programme
Réunissant huit candidats issus d’horizons variés dans un écoquartier genevois, l’émission propose 52 heures d’échanges autour de dialogues, de cuisine et de confidences, durant deux jours. Le premier épisode sera diffusé le 24 septembre à 20h10 sur RTS1 et cherche à déterminer s’il est possible de trouver un terrain d’entente malgré des opinions diamétralement opposées. Parmi les participants figurent un militant LGBTQ, un populiste libertarien, une élue municipale verte et une présidente des femmes UDC.
Des protagonistes aux profils contrastés
Parmi les candidats figure Benjamin, militant LGBTQ, âgé de 33 ans et né en France, qui a effectué ses études à Genève. Il a accepté de sortir de sa zone de confort pour ce programme, afin de dialoguer avec des personnes qui ne partagent pas ses convictions. Selon lui, le week-end a débuté par un clash important entre trois participants, mais l’atmosphère s’est progressivement apaisée et les échanges se sont multipliés, permettant d’écouter davantage les uns les autres.
Benjamin et le regard sur l’homophobie
En tant que personne homosexuelle, Benjamin s’est exprimé sur l’homophobie croissante dans la société. Il affirme percevoir un recul des droits obtenus par la communauté LGBTQ, et décrit cette dynamique comme potentiellement cyclique: des droits acquis pourraient être remis en cause. Durant le tournage, il a constaté que la plupart des participants faisaient preuve d’empathie sur ce thème douloureux.
Marie-Bertrande et le positionnement conservateur
Dans le camp des conservateurs et anti-woke, Marie-Bertrande, avocate et conseillère municipale de Martigny (Valais), âgée de 29 ans, s’est présentée comme antiféministe. Elle affirme privilégier une approche citoyenne et considère que le féminisme actuel véhicule selon elle une vision qui s’oppose à l’homme. Elle explique sentir que les enjeux autour du genre peuvent mener à des tensions, et elle précise que les opinions évoluent selon les individus.
Durant le tournage, Marie-Bertrande a indiqué être heurtée par certains propos de ses adversaires féministes, notamment lorsqu’il est question du rapport masculin-féminin dans son entourage. Elle affirme avoir observé que les comportements dégageaient de la haine selon les individus, sans généraliser.
Des alliances inattendues et un bilan nuancé
Si les positions sont tranchées, l’expérience demeure positive pour Benjamin et Marie-Bertrande, qui estiment ne pas regretter cette immersion télévisuelle. Le tournage a en effet permis de nouer des alliances surprenantes et d’ouvrir des perspectives sur le dialogue entre ceux qui partagent peu d’unités idéologiques.